Présentation et valeurs

Le constat : un besoin de visibilité

L’usage du cheval de travail, même s’il est effectué par des passionnés, n’en demeure pas moins un réel acte d’engagement pour les utilisateurs. Il nécessite une implication constante et un engagement certain pour perdurer et se développer. De ce fait, l’usage du cheval reste à valoriser, tant pour les collectivités utilisatrices que pour les porteurs de projet privés.

Le label Faire à cheval vise à satisfaire ce besoin commun aux différents acteurs du secteur.

Pour le réseau Faire à cheval, qui regroupe des utilisateurs aux visées différentes (collectivités, prestataires, agriculteurs, citoyens), cet outil permet de se retrouver autour d’une référence commune, permettant à chacun de mettre en avant son savoir-faire, et de le faire savoir.

Par ailleurs, ce label est également l’occasion de mettre en avant les bonnes pratiques, pour les utilisateurs qui s’interrogent sur leurs habitudes. Chaque critère est défini par 4 niveaux, de 1 le minimum à 4 le mieux disant, constituant ainsi également un outil de progression.

Enfin, c’est l’occasion de rappeler l’un des piliers fondamentaux de l’usage moderne des équidés de travail, à savoir la bien-traitance animale. Le terme de bien-traitance est volontairement préféré à celui de bien-être animal, qui reste subjectif. Cette bien-traitance se base sur les dernières connaissances en matière d’éthologie, qui nous permettent de mieux comprendre les besoins des chevaux, pour mieux les appréhender dans un cadre de travail. Il ne faut pas oublier que, pour ceux qui travaillent avec des chevaux, ceux-ci ne constituent pas un outil, mais bien un véritable compagnon. Le travail effectué constitue une manière de tisser un lien de qualité avec le cheval et les équidés, et ce hors d’un cadre de loisir ou de compétition.

Construction du label

La construction du label a été effectuée par un comité de pilotage, constitué de professionnels experts en traction animale et de collectivités adhérentes du réseau.

Le label comporte différents volets :

Un volet Produits : il concerne les produits recourant à l’énergie animale dans leur élaboration. A destination principalement des produits agricoles, il permet de valoriser l’action des producteurs ayant recours aux équidés.

Un volet Territoires : il concerne les collectivités utilisatrices, qu’elles utilisent le cheval en milieu urbain, ou en espaces naturels. C’est pour répondre à cette dernière nécessité que le terme “Territoire” a été préféré à celui de “Collectivité”. Un département utilisant par exemple le cheval sur différentes zones peut faire labelliser ces territoires proprement dits, permettant ainsi de matérialiser une action qui est, sinon, invisible.

Un volet Activités : il concernera les activités effectuées en traction animale, comme la médiation animale ou les activités touristiques. Ce volet sera mis en place en 2020 uniquement.

Les critères s’échelonnent sur 4 niveaux, du nécessaire à l’excellent. Le 4ème niveau représente le mieux disant dans ce qui existe parmi les expériences connues.