Arrosage hippomobile

L’arrosage de jardinières en centre urbain se prête particulièrement bien à l’utilisation de chevaux de trait. En effet, la charge à transporter, correspondant à une tonne à eau pleine, est lourde et les arrêts sont fréquents.  C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles c’est l’un des usages les plus fréquemment effectués par des équidés en France.

Cet usage se limitant aux seules périodes estivales, il faut donc envisager une autre utilisation pour que l’activité du cheval soit annuelle et non pas saisonnière.

Au niveau du matériel, la tonne à eau du service des espaces verts peut dans certains cas être utilisée.
Certaines tonnes à eau sont équipées d’un dispositif stabilisateur pour limiter le balancement de l’eau. Ce système est plus confortable pour l’attelage, car il limite le ballotement de l’eau dans la citerne.
Dans un souci de cohérence environnementale, il est possible d’équiper la tonne d’un panneau photovoltaïque pour actionner la pompe nécessaire à l’arrosage.

Quelques points à vérifier pour une mise en œuvre avec le cheval :
– Compatibilité de la tonne à eau des services techniques avec un avant-train à boule d’attelage
– Poids et capacité de la tonne à eau : si la charge totale (citerne + eau) est inférieure à 0,8/1 tonne, un seul cheval peut être utilisé. Au-delà d’une tonne, deux chevaux seront nécessaires.
– Vérifier la présence des points d’eau de recharge ou de puits dans les zones élevées de la ville, pour limiter la charge à tracter en pente ascendante.
– Adapter le circuit à cette contrainte

Les +
Particulièrement bien adapté à l’usage du cheval en centre-ville :
– Charge importante
– Arrêts fréquents

Les –
– Pour une utilisation annuelle du cheval, coupler avec une autre activité en période hivernale

Moyens à mettre en oeuvre :
Équidés : 1 ou 2 en fonction de la tonne à eau à plein
Humains : un meneur et un groom/arroseur
Matériel : un avant-train et une tonne à eau avec lance d’arrosage

Pour limiter les coûts de fonctionnement:
L’arrosage avec des moyens motorisés peut être effectué par une seule personne. Par contre, les règles de sécurité habituelles pour l’utilisation d’un cheval en milieu urbain préconisent la présence d’un groom en plus du meneur. Pour éviter des surcoûts de fonctionnement, différentes options ont été mises en œuvre dans certaines villes :

– coupler l’arrosage avec un autre usage, comme par exemple la collecte des corbeilles, ces petites poubelles de ville. De ce fait, le temps gagné sur la seconde mission compense le personnel supplémentaire affecté à la tâche d’arrosage. Autre avantage de cette solution : la mission devient alors annuelle, pour la partie « Corbeilles » .

– pour des zones où la circulation est peu importante, il est possible de mettre en place des anneaux d’attache, de manière à ce que le cheval puisse être tenu à l’attache, tandis que le meneur effectue l’arrosage. La présence du groom est alors limitée aux seuls moments où elle est indispensable.

– faire participer la population, dans une optique citoyenne et participative.

 

Les retours d’expérience locaux:

La Chapelle Gaceline

La Bouëxière

Landivisiau

  • Attelage de La Chapelle Gaceline, au départ pour l'arrosage
  • Démonstration d'arrosage - Équi-cité 2012
  • Remorque d'arrosage de La Chapelle Gaceline
  • Arrosage de balconnière - Landivisiau
  • Matériel de La Chapelle Gaceline fonctionnant à l'énergie solaire
  • Matériel de La Chapelle Gaceline
  • Démonstration lors de la fête du cheval de Questembert - 2016
  • Démonstration lors de la fête du cheval de Questembert - 2016
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Annexes